Didactique du FLE

Enseigner français, langue étrangère.

Quelles sont les sciences de l'éducation?

Nous allons répondre à vos questions.

Qu'est ce qu'un bon enseignant?

L’enseignement est un rôle exigeant qui nécessite une richesse de compétences et de qualités, Un bon enseignant est donc un homme de terrain, un génie, encore un éducateur avant qu'il soit un facilitateur de l'information!

L'innovation en pédagogie en Algérie

Projet de la réforme du système éducatif Algérien (depuis 2002), on arrive à quel point?

samedi 20 février 2016

Résumé d'un texte

Résumé d'un texte


La préparation et la rédaction du résumé

1. Difficultés de vocabulaire
● Vérifiez le sens de nutrition ; biologistes ; nutritionnistes ; diététiciens ; irréfutable ; dégradation de la qualité de la vie ; ingérence.
● Distinguez surconsommation et déséquilibre alimentaire ; sous-alimentation et malnutrition ; pléthore et carence ; diète / abstinence / jeûne.


2. Le thème
Savoir s’alimenter : une urgence du monde moderne difficile à résoudre.

3. Le plan

I. Idée majeure
Selon les spécialistes, il existe une relation entre les déséquilibres alimentaires (surconsommation ou carences) et les maladies du monde moderne.
1. Illustration : exemples de maladies et d’altérations de la qualité de la vie, dues à notre négligence quotidienne.
2. Précisions : diversité des causes. Il faut distinguer entre la sous-alimentation qui touche le tiers monde et la pléthore de nourriture qui nous concerne.

II. Un paradoxe : « Et pourtant… »

1. Énonciation : l’opinion publique en général (surtout française) se désintéresse de ce problème.2. Les raisons de ce « refus » :
    a. Tradition nationale ou seconde nature : les Français aiment les plaisirs de la table.
    b. Répugnance instinctive pour toute forme de privation (tristesse des « régimes »).
    c. Une seule exception : on accepte l’effort de la privation pour traiter une maladie, non pour prévenir ou préserver sa santé.

III. Une réflexion complémentaire à l’appui de l’idée principale
Du régime alimentaire dépend non seulement la santé du corps, mais aussi l’état mental et intellectuel.
IV. Une interrogation sur les solutions possibles
Comment régler au mieux l’alimentation ?
Les problèmes surgissent, de deux sortes :
    1. moraux : résistance des habitudes, souci de protéger sa vie privée ;
    2. psychologiques et scientifiques (diététiques) : liés à une grande diversité de cas particuliers (différences entre les besoins, entre les facteurs héréditaires, entre les environnements).
V. Conclusion
La difficulté d’un réglage universel du régime alimentaire.
 _________________________

Modèle


texte:
SAVOIR S’ALIMENTER

 Les experts du monde entier — médecins, biologistes, nutritionnistes, diététiciens — sont formels : il existe des relations irréfutables entre la plupart des grandes maladies du monde industriel et la surconsommation ou le déséquilibre alimentaire. Maladies cardiaques, attaques, hypertension, obésité, diabète, dégradation de la qualité de la vie du 3e âge, tel est le lourd tribut que nous devons payer pour trop aimer la viande, les graisses ou le sucre. Jour après jour, année après année, nous préparons le terrain aux maladies qui nous emporteront prématurément.Le tiers monde meurt de sous-alimentation… et nous de trop manger. Pléthore ou carence : les maladies de la malnutrition ou de la sous-alimentation tuent probablement dans le monde d’aujourd’hui plus que les microbes et les épidémies. Et pourtant sauf dans le tiers monde, on s’est peu intéressé jusqu’ici à la nutrition. Surtout en France. C’est bien connu : nous avons tous, ici, la faiblesse de croire que ce qui touche aux plaisirs de la table est comme notre seconde nature. On n’a rien à nous apprendre en ce domaine. D’ailleurs, quoi de plus triste qu’un « régime », « une diète », le « jeûne » ou l’ « abstinence ». Il faut bien, à la rigueur, y recourir pour traiter des maladies, mais pas pour préserver sa santé, ou plus simplement pour vivre mieux et plus longtemps.Les biologistes vont plus loin : ce que nous mangeons influencerait notre manière de penser et d’agir. Comme le disent si bien les Anglais : « You are what you eat », vous êtes ce que vous mangez. Et les Français d’ajouter : « On creuse sa tombe avec ses dents. » Il ne s’agit donc plus aujourd’hui de perdre quelques kilos superflus mais tout bonnement de survivre. D’inventer une diététique de survie. Nous avons la mort aux dents. Il est grand temps de réagir.Mais comment ? Pendant des millénaires les hommes ont cherché à manger plus. Faut-il aujourd’hui leur demander de manger moins ? Peut-on aller contre des habitudes aussi enracinées ? Beaucoup estiment que toute ingérence dans leur mode d’alimentation est une véritable atteinte à leur vie privée. Manger est devenu si banal et si évident qu’on n’y prête plus guère attention. La plus grande diversité règne en matière d’alimentation. Il en va de même des hommes. Les besoins sont très différents selon les individus. Inegaux dans notre façon d’assimiler une nourriture riche, nous le sommes aussi devant les aliments : certains adaptent à leurs besoins ce qu’ils mangent et boivent. D’autres ne peuvent résister à la tentation. Certains grossissent facilement, d’autres ne prennent jamais de poids. D’autres encore ne parviennent pas à grossir, même s’ils le souhaitent. Les facteurs héréditaires viennent ajouter à la complexité des phénomènes et des tendances. L’environnement ou le terrain moduleront à leur tour ces influences. C’est pourquoi, il apparaît bien difficile sinon impossible de communiquer des règles de vie ou d’équilibre adaptées à chaque cas.

Stella et Joël de Rosnay, La Mal Bouffe, éd. Olivier Orban.

La rédaction du résumé 

    En matière de nutrition et de médecine, les plus grands spécialistes s’accordent pour reconnaître une indéniable relation entre les mauvaises habitudes alimentaires (suralimentation ou malnutrition) et les maladies spécifiques du monde moderne, sur le plan physique et sur le plan psychique.
    Or, paradoxalement, on constate un désintérêt des populations pour les problèmes de la nutrition. Il est donc urgent de remédier à cette situation. Mais on se heurte alors à des problèmes multiples et complexes : notamment la résistance au changement d’habitudes alimentaires ancestrales et la diversité des facteurs impliqués dans le phénomène de la nutrition (facultés d’assimilation, volonté individuelle, causes héréditaires, ou encore influences de l’environnement).
    C’est pourquoi les solutions générales sont très difficiles, sinon impossibles à établir.

(Nombre de mots utilisés : 125, pour un texte de 492 mots.).

Le compte rendu critique


Le compte rendu critique

Définition
    Exposer l'essentiel d'un texte ou d’un ouvrage et en faire l'analyse critique.

Critères d'analyse :
• la clarté et la valeur de l'idée principale
• La clarté de la problématique de l'auteur
• La clarté et la qualité des idées secondaires
• la rigueur de la méthodologie et de l'argumentation
• La pertinence des exemples et des illustrations
• La cohérence et l'organisation du texte
• Le style et la qualité de la langue

Méthode :
a). Lire et comprendre le document
b). Le situer dans le contexte culturel, social et politique de son époque
c). Procéder à sa critique interne (contenu)
d). Procéder à sa critique externe (apport de l’œuvre par rapport au mouvement littéraire, social
ou idéologique dans lequel elle s’inscrit.
       a. Le Résumé du texte :
       La société est-elle en mesure de condamner à mort ceux qui transgressent ses lois?
       La justice joue-t-elle le rôle de réparateur ou d’éducateur ?
       Ce sujet a suscité un âpre débat au sein de la société. La plupart des gens pensent que la peine de mort les rassure. D’autres la considèrent comme moyen de vengeance pour satisfaire la famille de la victime ou la victime. Enfin, elle sert de leçon pour ceux qui osent nuire à la société.
       Cependant les détracteurs jugent que la peine de mort porte atteinte à la dignité humaine. De plus, elle n’est pas toujours une solution efficace. Enfin, la peine de mort est un acte de violence qui n’entraîne que d’autres violences.
Alors corriger est humain mais punir est divin
       b. La critique :
       Ce texte est pris d’une revue dont la parution est récente. Il est écrit par Thérèse-Isabelle Saulnier qui est prof de philosophie retraitée et écrit dans une chronique.
Il est accompagné d’une caricature dans laquelle l’auteur fait un sondage sur la peine de mort et s’adresse aux pouvoirs, gouvernements ou institutions juridiques pour dénoncer cette pratique.
C’est un thème intéressant qui est abordé à plusieurs reprises à la radio, télévision, la presse … dans les pays étrangers notamment la France, …
       Le texte est bien structuré, la journaliste a employé un lexique simple, les arguments sont bien choisis, classés à l’aide d’articulateurs logiques et certains mêmes illustrés d’exemples comme les formes d’exécution.
       A la fin du texte, la position de l’auteur est très claire par l’emploi d’un verbe d’opinion (penser) et par un refus catégorique de la peine de mort. Il a même touché (agit) sur la sensibilité du lecteur.
       L’auteur aurait du citer d’autres exemples de pays exerçant cette pratique de condamnation comme l’Israel , l’Iran, l’Afghanistan …… on prend le cas de l’Iraq, la condamnation du héros Seddam par les Américains qui n’a fait qu’empirer (aggraver) la situation dans ce pays. Donc c’est une preuve plus crédible (convaincante)
Les pays qui n’appliquent pas la peine de mort (ou l’ayant abolie) ont connu une baisse du taux de criminalité.
Modèle d'un compte rendu critique
Texte 1

    L’audiovisuel ne cesse de se développer au grand bonheur des admirateurs de la couleur et de l’image de même le télévision occupe une place très importante dans notre société.
La télévision « cette fenêtre ouverte sur le monde », continue à rendre d’énormes services à l’humanité. Elle est d’un grand support dans le domaine de l’information.
    C’est vrai, que certains programmes présentés sont d’une qualité médiocre, mais elle introduit une ambiance à l’intérieur de la maison. Par ailleurs, la télévision empêche l’enfant de sortir dans las rues car elle lui permet de recevoir plus rapidement l’information et mieux développer son intelligence et son imagination.
    En outre, la publicité éveille son esprit sur des nouveaux objets et elle éclaircit leur choix.
                                                                                                              Le journaliste K.C

Le compte rendu critique :
     Le journaliste K.C dans le journal « Le Monde » qui s’adresse aux lecteurs essaye de justifier son point de vue « La télévision occupe une place importante dans notre société » en donnant des arguments.
    Le premier est : ces grands services à transmettre l’information : «elle est d’un grand support dans le domaine de l’information », le deuxième est : Son importance par rapport aux enfants : « …de mieux développer son intelligence et son imagination », le troisième est : la publicité qui joue un rôle éducatif « éveille son esprit… »
    Pour le premier argument pourrait être accepté, car l’image complète la parole et reflète mieux la réalité. Pour le deuxième argument est irraisonnable puisque la télévision favorise la violence, en plus les images atroces des guerres imposées par des pays riches aux pays pauvre favorisent le sentiment de rébellion et de haine surtout chez les enfants. Pour le troisième argument est inacceptable parce que la publicité commercial des produits de consommation ou de loisirs provoque certaine frustration chez l’enfant..
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Texte 2
Pour ou contre la peine de mort
La société a-t-elle le droit de condamner à mort ceux qui violent ses lois qui portent atteinte à leur prochain ? Peut-on venger le crime illégal par le meurtre légal ? Pendant des siècles, ces questions ont rencontré une réponse unanimement positive. Il a fallu les excès mêmes de cette justice immanente comme de cette répression cruelle pour qu’apparaisse l’autre face de la question : la justice n’a-t-elle pas aussi comme rôle de donner une nouvelle chance réparatrice à ceux qui ont violé ses lois ? La justice ne doit-elle pas devenir aussi éducatrice, c’est-à-dire également protectrice des coupables ?

Pour beaucoup de gens, la peine de mort rassure. Ainsi, ils ne se sentent plus en sécurité que les criminels ne pourront pas s’évader ou, tout simplement, bénéficier d’une remise de peine et recommencer.
Pour d’autres, la peine de mort est un moyen de vengeance et de punition, on prend l’exemple des parents qui veulent que l’assassin de leur enfant paye pour son crime.
La peine de mort est nécessaire parce qu’elle importe de retrancher de la communauté sociale un membre qui lui a déjà nuit et qui pourrait la nuire encore. Enfin, on a la théorie d’exemple c’est-à-dire il faut faire des exemples, il faut épouvanter par le spectacle du sort réservé aux criminels.

Cependant d’autres gens voient que la peine de mort est immorale et illogique parce que toute exécution d’un être humain viole par deux Toutefois la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme :
Article 3 : individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne
Nul ne sera soumis à la torture ni à des peines ou
Aticle 5: traitements cruels, inhumains et dégradants
Certainement, le châtiment devrait correspondre au crime. Mais dans les sociétés civilisées, nous rejetons la loi du Talion, qui consiste à infliger au criminel ce qu’il a fait subir à sa victime. On ne viole pas un violeur comme ne met pas le feu à la maison d’un incendiaire. De plus, la nécessité des peines dépend de leur efficacité. Si une peine n’atteignait pas le but qu’on propose en l’infligeant, à coup sûr elle ne serait pas nécessaire.

De même, la cruauté du châtiment infligé au condamné n’efface pas la souffrance de la victime et de sa famille, toutes les méthodes d’exécutions sont cruelles : lapidation, décapitation, pendaison, électrocution et même l’injection létale. La cruauté de la peine de mort ne se limite pas au seul moment de l’exécution. Mais elle touche également au niveau du moral. Son horreur exceptionnelle réside dans le fait qu’à partir du moment où la condamnation est prononcée, le prisonnier doit vivre dans la perspective d’être emmené pour être exécuté. Enfin, la peine de mort : est un acte de violence qui engendre d’autres violences, une étude prouve qu’au Texas : l’Etat qui a exécuté le plus de prisonniers est également l’Etat qui connaît la plus forte augmentation du nombre de meurtres.
Ceux qui jugent et condamnent disent que la peine de mort est nécessaire, je pense que ni l’un ni l’autre a le droit de mettre fin à une vie, la société ne doit pas punir mais elle doit corriger pour améliorer. Punir est de Dieu !
Par Thérèse – abelle Saulnier ‘’Abolition’’ 18 – 12 - 2007